nouvelle reflexion, cette fois sur la place que peut avoir les langues dans un jeu de rôle de super héros
Lors de mes balades bien souvent très instructives sur différents groupes Facebook autour du jeu de rôle, quelqu’un a partagé sa façon à lui (ou à elle, je ne sais plus bien) de régler de manière mécanique (gameplay donc) la pratique des différentes langues ou langages autour de la table.
Du coup, la question de la gestion des différentes langues c’est également posée pour SuperSix le jeu de rôle de super héros, voici des premiers éléments de réponse
Des langues dans un jeu de rôle de super héros c’est bien beau mais pourquoi faire?
Lorsque l’on regarde la plupart des comics mainstream que j’affectionne tout particulièrement, la question de la barrière de la langue ne se pose pas vraiment.
Iron Man a son traducteur universel, Captain America se fait comprendre que ça soit par de vilains nazies, des alliés anglais etc etc
Même Hulk qui avait un temps du mal à se faire comprendre à gagné l’usage de la parole au fur et à mesure de ses aventures
A l’inverse, de temps en temps, le langage devient problématique , mais pas de manière systématique mais de manière à rajouter une tension narrative / faire avancer l’histoire.
Par exemple, Spiderman qui essaye de convaincre le Dr Connors transformé en Lézard qu’il souhaite l’aider et que celui ci ne le comprend pas.
C’est pourquoi les langues dans le jeu de rôle de super héros SuperSix vont fonctionner comme suit :
Majorité du temps : aucune gestion mécanique des langues, tout le monde parle plus ou moins la même langue et on se comprend forcément
Enjeu narratif (genre comprendre un scientifique allemand qui nous explique à distance comment désamorcer un dispositif nucléaire ou convaincre un garde royal anglais), alors on fait un jet de cervelle standard. Échec : on comprend de travers ou on nous comprend de travers, Réussite partielle on comprend le sens global / on comprend au moins nos intentions et réussite totale on comprend le message en entier parfaitement ou on s’exprime dans la langue comme si celle ci était une langue natale.
Bien entendu, les forces et les faiblesses s’appliquent comme d’habitude (forces: parfaitement bilingue anglais / allemand, polyglotte, faiblesses : n’a jamais voyagé)