un personnage non joueur est un personnage incarné par le maître de jeu. Voici quelques astuces pour fabriquer un tel personnage en peu de temps
Un personnage non joueur est un outil
Contrairement à un PJ (personnage joueur, incarné par un joueur) qui est l’un des protagonistes de l’histoire, les personnages non joueurs sont là comme outils pour le maître de jeu. Afin que celui-ci puisse mettre en place une chouette histoire de super héros.
La première chose à faire lorsque l’on conçoit un pnh , c’est de réfléchir à la place que ce dernier va occuper dans l’histoire . Il peut s’agir du grand méchant u némesis. Ça peut être les relations des personnages non joueurs ou encore un contact. Ou enfin un policier avec lequel les joueurs vont devoir interagir.
Plus le personnage non joueur sera important pour l’histoire, plus le meneur de jeu devra travailler celui-ci. Un simple visage dans la foule lors d’une manifestation n’a que très peu d’intérêt. Une simple description physique vague peut donc suffire. A l’inverse, le contact récurrent des joueurs pourrait être un peu plus détaillé et le grand méchant pourrait avoir le même traitement qu’un personnage joueur (choix des forces et faiblesses, relations, domaines d’action et quelques notes sur la personnalité)
Cet article va s’intéresser aux personnages non joueurs qui sont suffisamment importants pour être nommés mais pas assez pour nécessiter une création de personnage complète (comme celle des personnages joueurs).
Fabriquer un personnage non joueur en 7 points
- Objectif : décider à quoi va servir le personnage non joueur, sera t’il un adversaire, un allié, un contact, un témoin, autre chose?
- Nommer le personnage : chaque personnage non joueur doit avoir un prénom et un nom ou au moins un surnom afin que l’ensemble des participants autour de la table puissent le mentionner. En cas de manque d’inspiration, il existe de nombreux générateurs de noms sur Internet comme celui-ci.
- Description physique : à quoi ressemble le personnage non joueur dans les grandes lignes, afin qu’il reste dans les esprits des joueurs, il peut être intéressant qu’il ait une ou plusieurs particularités physiques (un tatouage peu commun , une cicatrice, autre…)
- Traits de caractère : afin de personnifier le personnage non joueur, il suffit de choisir deux traits de caractère. Un plutôt positif (généreux, courageux etc etc) et un négatif (cruel, fourbe etc etc). Si jamais le personnage non joueur est un allié, ami , il peut avoir deux traits positifs. A l’inverse si c’est quelqu’un de foncièrement mauvais genre un super vilain quelquonque, il peut avoir deux traits négatifs.
- Les niveaux d’expertise : il s’agit des compétences du personnage non joueur, de ce que ce dernier sait faire. Les niveaux d’expertise vont de 0 (le personnage ne sait rien faire dans ce domaine) à 4 (le personnage est un maître dans son domaine). Il existe trois niveaux d’expertise : le niveau d’expertise global (le niveau qui s’applique à la majeure partie des actions du personnage non joueur) la spécialité (le niveau qui s’applique à ce que le personnage non joueur sait faire de mieux) et éventuellement la faiblesse (ce que le personnage ne sait vraiment pas faire) .
- une ou plusieurs spécialités : des choses que le personnage est le seul à savoir faire ou qu’il fait mieux que d’autres. Lorsqu’il utilisera une spécialité , son niveau d’expertise de spécialité indiquera le nombre de dés à lancer pour le meneur de jeu, le niveau d’expertise global
- une faiblesse : une chose que le personnage ne maîtrise pas du tout. Son niveau d’expertise de faiblesse indiquera le nombre de dés à lancer par le maître de jeu
Exemple de personnage non joueur prêt à jouer
Ray Stuart est lieutenant de la police de Los Angeles. La quarantaine, le teint pâle et avec un léger surpoids dû au manque d’exercice, il doit porter des lunettes lorsqu’il tape des rapports ou lit des dépositions car il ne voit pas très bien de près alors que sa vue de loin est excellente. C’est un bon enquêteur et il peut très bien soit aider les personnages joueurs sur une affaire, soit leur demander leur aide soit enquêter sur des actions de personnages joueurs
Il est très intelligent (trait positif) mais très gourmand (trait négatif) et possède les niveaux d’expertise suivants :
global : 1
spécialité : 3 (investigation , interrogatoire)
faiblesse : 0 (course à pied)
[…] Un figurant c’est quelques mots sur le papier, un nom parfois, souvent des caracteristiques chiffrés mais c’est au meneur de jeu de le rendre vivant pour ses joueurs. […]
[…] A listed is a few words on paper, a name sometimes, often features encrypted but it's playmaker to make living to his players. […]